"Istruitevi, perché avremo bisogno di tutta la nostra intelligenza. Agitatevi, perché avremo bisogno di tutto il nostro entusiasmo. Organizzatevi, perché avremo bisogno di tutta la nostra forza." Antonio Gramsci

lunedì 20 agosto 2007

«I figli? Costano e uccidono il desiderio»



FURBATA EDITORIALE O SEGNO DEI TEMPI?
PARLIAMONE..
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La scrittrice: «Senza sarei stata più libera di girare il mondo»

Fa discutere No Kid il libro della psicanalista francese Maier che stila una classifica delle 40 ragioni per non procreare.


MILANO
- I figli? Delle vere e proprie palle al piede. Anzi, dei «parassiti» che vivono alle spalle dei genitori e non esitano un secondo a trascinarli in tribunale. A sostenerlo non è una single dall’orologio biologico ormai in tilt, bensì la scrittrice e psicanalista francese, nonché madre di due bambini, Corinne Maier che nel suo ultimo, provocatorio libro «No Kid. Quarante raisons de ne pas avoir d’enfant» («No Kid. Quaranta motivi per non avere figli», edito da Michalon) rompe il tabù della maternità, rivelando al mondo intero che «senza figli è meglio».

STATO E CAPITALISMO - «Se non avessi avuto dei figli, sarei stata libera di girare il mondo con i soldi guadagnati dai miei libri – scrive la Maier nel suo pamphlet – invece sono costretta a rimanermene a casa, ad alzarmi alle 7 del mattino, a cucinare per tutti e a fare lavatrici. Ci sono dei giorni in cui mi pento di avere dei figli e ho il coraggio di dirlo, al contrario di molte mie amiche, che pensano la stessa cosa, ma non la confesserebbero mai». A suo dire, i responsabili del falso stereotipo «maternità=felicità» sarebbero lo Stato (nel suo caso, la Francia) e la dottrina capitalista: «Lo Stato teorizza l’idea di un certo tipo di famiglia come modo per difendere il nostro nazionalismo – sottolinea la scrittrice – mentre il capitalismo incoraggia le persone a spendere un sacco di soldi, perché fare figli significa creare nuovi consumatori, che hanno bisogno di case più grandi, di macchine più grandi… E tutto questo crea miti fasulli e, soprattutto, ha effetti devastanti sulle donne».

LE RAGIONIDELLA NON MATERNITA' - L’outing della Maier ha scandalizzato la Francia (dove però il volume è diventato uno dei bestsellers dell’estate) e catturato l’attenzione del Times dall’altra parte della Manica, che, dopo l’incontro con la controversa autrice, ha condensato i «40 motivi» del titolo originario in 20 buone ragioni per non avere figli, che spaziano dall’ovvio (la tortura del parto o la schiavitù dell’allattamento) al serio (il pianeta è già sovrappopolato) all’irriverente (le vacanze rovinate per aver scelto mete stupide come EuroDisney solo per far felici i bambini).

«CHILDREN FREE» - Avvertimenti in salsa agrodolce per un mondo «children free» che ha scatenato anche il popolo del web, con forum di discussione sull’argomento e giudizi al vetriolo da parte di quelli che pensano che «figli è bello». Se però siete curiosi di conoscere le «regole di Corinne» e non volete aspettare che il libro venga tradotto in italiano (uscirà per Bompiani l’anno prossimo), questa è una sorta di versione concentrata del perché non fare figli.
Simona Marchetti
Interview - Corinne Maier, "No Kids"

Une fois de plus, Corinne Maier renverse l'ordre établi. Après s'être attaquée à l'entreprise et à la fonction publique, la psy française s'attaque à la famille dans No Kid. Entrevue avec Adeulina.


le 02 juillet 2007

corinne maier no kidCorinne Maier est psychanalyste, elle est aussi essayiste. Depuis Bonjour Paresse, elle s’attache à pointer, avec un ton sarcastique, les travers de notre société. Dans No Kid, publié aux éditions Michalon, elle critique le culte de l’enfant qui règne en France, en nous donnant 40 raisons de ne pas avoir d’enfant.

madmoiZelle.com : Quelle est la cible de No Kid, à qui s’adresse l’ouvrage ?
Corinne Maier
: En fait, on ne sait jamais trop à qui on s’adresse précisément. Je pense déjà aux gens qui doutent, aux parents qui, de temps en temps, trouvent que le métier de parents n'est pas facile. Et puis également aux gens qui ont envie de rire des choses de la vie quotidienne... qu'on n'ose pas exprimer.

madmoiZelle.com : Étant vous-même mère de 2 enfants, comment avez vous réussi à prendre le recul nécessaire ?
C.M
: Mes enfants commencent à grandir un peu, ça m’a forcé à m’interroger sur un certain nombre de choses en rapport avec la maternité, au fait d’être parent. Et puis, quand on a des enfants, on côtoie aussi d’autres parents d’enfants, donc ça permet de s’interroger sur ce que c’est qu’être parents - pour soi ou pour les autres. Et puis à un certain moment, je me suis dit que ça serait drôle de renverser un certain nombre d’évidences concernant l’enfant.

madmoiZelle.com : Comment êtes-vous passée de Bonjour Paresse à No Kid ?
C.M : J’ai écrit pas mal d’autres livres. J’ai commencé par écrire des livres assez intellos, qui étaient en fait des commentaires de texte. Et puis progressivement, je me suis tournée vers des commentaires de la société d’aujourd’hui, en me disant qu’on pouvait la commenter comme un texte. A partir de ce moment-là, j’ai fait des ouvrages drôles, des pamphlets sur le monde d’aujourd’hui...

madmoiZelle.com : Pour en revenir plus précisément à No Kid, votre position de mère vous a donc largement inspiré, qu’en est-il de vos souvenirs d’enfant ?C.M : Effectivement, j’ai utilisé la relation que j’avais avec mes parents. Ma mère ne travaillait pas, elle était donc beaucoup à la maison, mais en même temps, elle n'était pas très impliquée dans mon éducation, ce qui été une grande chance pour moi au final. Parce que la merdeuf* qui ne travaille pas et passe son temps à s’occuper de ses enfants, c’est quand même un peu pesant parfois. Je pense que j’ai été élevée de façon assez permissive, mais quand même beaucoup moins que la façon dont j’élève mes enfants.

* mère de famille impliquée

madmoiZelle.com : Justement, la merdeuf, pouvez-vous la décrire en quelques mots ?
C.M :
Je crois qu’elle ne s’intéresse à rien d'autre qu'à ses enfants en fait. Elle ne vit que pour ses enfants et à travers eux, elle n'a pas d'autre existence sociale. C’est une caricature, bien sûr, mais ça existe. C'est une personne finalement assez vide, et l’enfant permet de lui éviter de se poser des tas de questions... un bouche-trou facile somme toute.

madmoiZelle.com : Et qu’en est il du père dans tout ça ?
C.M
: Le père est de plus en plus interchangeable, il décide de moins en moins. Au fond, c’est la mère qui décide qui va être le père de son enfant et avec qui elle va l’élever. Ce qui fait que je pense que la figure du père est relativement diminuée. Et ce qu’on peut dire du père aujourd’hui, c’est qu’effectivement, il est totalement gaga devant son enfant mais ce n'est pas pour autant qu’il rentre le soir pour s'occuper de lui.
En France, je ne suis pas convaincue que l'on arrive à une égalité père-mère. Il y a beaucoup d’obstacles culturels pour faire en sorte que ça soit en fait les pères qui s’occupent des enfants le soir. Et je ne pense pas que des mesures publiques, comme le congé paternité, puissent changer quoique ce soit.

madmoiZelle.com : Si vous deviez choisir une seule raison de ne pas avoir d’enfant, laquelle serait-elle ?
C.M
: Le fait de faire des enfants, c’est continuer la société dans laquelle on vit. La question est donc : est-ce que ça vaut vraiment la peine et est-ce qu’il faut continuer comme ça ?


madmoiZelle.com : Juste par curiosité, auriez-vous pu écrire : les 40 bonnes raisons d’avoir des enfants ?
C.M
: Non, parce que ça m’intéresse pas. Il y a assez de gens qui le font et puis on est toujours dans la surévaluation de l’enfant, une sorte de carte postale de l’enfance. L’enfant merveilleux, qui rend heureux, qui épanouit les parents. Ces 40 raisons d’en avoir, la société passe son temps à nous les donner, donc je pense que c’était intéressant de prendre le contre-pied justement.

madmoiZelle.com : Suite au succès de Bonjour Paresse, le New York Times vous a qualifié d'héroïne de la contre culture française, qu'est-ce que cela vous inspire ?
C.M :
Je trouve le titre élogieux, à moi d’en être digne. Mais oui, dans une certaine mesure, je ne représente rien en fait, pas d’institution. Je parle pas au nom de choses sérieuses comme le CNRS, ou l’enseignement supérieur. Et puis je suis assez peu convaincue par les valeurs officielles que j’essaie de bousculer un petit peu, donc c’est vrai qu’on peut dire que je fais partie d'une sorte de contre-culture. Mais c'est un titre assez dur à porter, un peu comme celui de Miss France.

madmoiZelle.com : Pour finir, après l’entreprise et la famille, quelle sera la prochaine institution sociale à laquelle vous pensez vous attaquer ?
C.M :
Il y a deux mois, j’ai sorti un petit livre sur les lettres de candidature, Ceci n'est pas une lettre de motivation, aux éditions Mille et Une Nuits, que je pense assez impertinent. Je pense que pour cette année, j’ai assez travaillé. Et puis, non, je verrai, je n'ai pas trop d’idée de ce que je vais faire pour la suite...

fonte: http://www.madmoizelle.com/page_corinne-maier-essayiste_2007-07-02.html

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6 commenti:

ska ha detto...

"I figli sono pericolosi: vi portano in tribunale senza pensarci un secondo. "

...e speriamo che appena raggiugano l'età della ragione la mettano in una casa di riposo...mi sa che ne ha bisogno.

"Se non avessi avuto dei figli, sarei stata libera di girare il mondo con i soldi guadagnati dai miei libri"

Ben presto, con i soldi ricavati da questo successo annunciato, potrà pagarsi le migliori tate e girare il mondo 4 volte.

Trovo rispettabile la decisione di chi in piena coscienza sceglie di non avere figli. Di più: encomiabile, perché significa rendersi conto di non essere all'altezza, di avere altre priorità. In poche parole, non mettere al mondo degli infelici.
Fare figli, invece, e poi pentirsene, rinfacciando loro di averle rovinato la vita è miserabile. Dirlo solo per guadagnarci su, poi, è addirittura odioso.

elena ha detto...

E brava Ska! Invece di stare china sui libri... :) fai bene, una pausa ogni tanto ci vuole!
Comunque hai ragione, naturalmente. Te lo dice una che ha fatto una figlia e mò pensa di guadagnarci facendone un best seller... Scherzo. Ma guai a chi tocca i regazzini. In tutti i sensi o quasi. Anche perché non sono come l'influenza, non è che ti capitano addosso... e chi vuole, se proprio, potrebbe far suo il detto "se li conosci li eviti". Per quel che riguarda me, sono felicissima di avere la mia Testarossa - che più passa il tempo, più dimostra di essere davvero una Fuoriserie!

ska ha detto...

E già, cara Elena....infatti, tornata da poche ore (mi sono concessa una breve vacanza nelle Marche), ho dato una scorsa agli ultimi post e ho potuto constatare che la tua testarossa è destinata a diventare sempre più speciale, in virtù dell'imminente estinzione del gene recessivo dei capelli rossi....che fortuna che hai avuto! ;)
Un bacio alla tua Testarossa da una che non vede l'ora di mettere al mondo la sua propria Fuoriserie! ;)
...dopo aver partorito la mia tesi ed essermi concessa un bel viaggetto, chiaramente. :)))

Franca ha detto...

La bollo come trovata pubblicitaria, non riuscendo a trovare nessun fondamento.
Uno i figli li fa se li vuole e io rispetto entrambe le scelte.
Ma non credo che qualcuno, nel nostro mondo, possa non conoscere prima i "sacrifici" che la scelta di farli comporta.
Non mi venga a dire, questa signora, che se voleva fare il giro del mondo non aveva le possibilità economiche di farsi guardare i figli da qualche "tata"!

Anonimo ha detto...

Hai ragione Franca.. è una trovata ignobile, pensata da una persona ignobile e d egoista, per puro calcolo economico e di altri vntaggi personali.. Si parli pure male di me, purchè si parli.. ed ha scelto i figli come campo di battaglia a tale scopo. Una che non è nessuno, e non sarà mai nessuno.. Coi soldi, magari. Mai i soldi, e la notorietà effimera presto spariscono e rimane solo il vuoto su cui ha costruito sè stessa..
mauro

elena ha detto...

E' evidentemente una bieca trovata strumentale, concordo. Anche perché, volendo ed organizzandosi con un po' di buon senso, i figli si possono portare quasi dappertutto. Siccome non mi pare che la signora volesse visitare teatri di guerra o di epidemie, proprio non vedo il problema! Mah... :)